Eglise St Cyr – Ste Julithe
(photo Y. Parasie et JF. Liénard)
Nous retrouvons les traces de la paroisse de Duneau à la fin du XIIe Siècle, la chapelle de la nativité vers 1550 et celle de St François d’Assise vers 1605.
L’ église de DUNEAU (en Sarthe) renferme un ensemble de cinq retables de bois et de terre cuite, réalisés par Joseph Lebrun de 1779 à 1780, sur la commande du curé de l’époque Claude Franchet.
Ces retables ont été restaurés à l’initiative de la municipalité de l’époque avec l’aide de l’Etat, de la Région et du Département pour la rénovation et la décoration.
Unité de lieu, unité de temps mais aussi unité du propos garantis par un seul commanditaire et unité de traitement procurée par un seul artiste, le témoignage est précieux sur la foi et la vie aux confins du Maine et du Perche, à la fin du XVIIIe siècle.
L’église dont seule la flèche du clocher était classée depuis 1926 a vu en Juillet 2015 son classement aux Monuments Historiques, cette fois dans sa totalité, y compris la sacristie, par arrêté préfectoral en date du 8 Juillet 2015.
Des travaux de réfection de la toiture sont actuellement à l’étude.
Les 5 retables de l’église
Retable du Maître-autel
dans le choeur (restauré en 1999 par Christian Sallé)
Sous la gloire de bois sculpté qui s’orne de l’agneau mystique de l’apocalypse, la composition présente les martyrs :
- au centre Saint Cyr et Sainte Julithe, patrons de la paroisse, reçoivent la couronne,
- à gauche Saint Laurent tient dans sa main la palme,
- à droite le patron du commanditaire : Saint Claude,
- sur l’autel une représentation du sacrifice d’Isaac.
Retable de l’adoration des bergers
Transept nord, chapelle Notre Dame, consacré en 1582 et restauré par Christian Sallé en 2001
Soudain arrive avec le messager l’armée du ciel en grand nombre qui loue Dieu. Ils disent :
“splendeur pour Dieu dans les hauteurs sur la terre, paix pour les hommes qui lui plaisent.”
Lorsque les messagers furent repartis vers le ciel, les bergers se sont concertés :
“allons jusqu’à Bethléem et voyons ces choses que le Seigneur nous a fait connaître.”
Ils se sont dépêchés et ont trouvé Marie, Joseph et l’enfant couché dans l’étable.
(lu 2-13-16 nouvelle traduction de la bible Bayard 2001)
Retable Saint François recevant les stigmates
Transept sud, chapelle Saint Julien et Saint François, consacré en 1607 et restauré en 1997 par Christian Kaoutzos
En 1224, au mont Alverne, François d’Assise reçut les stigmates de la passion. La scène présentée met en évidence
la participation de François aux martyrs du Christ.
Retable “Le Christ et la Samaritaine au puits
sur le mur sud dans la nef, restaurée par Christian Sallé en 2001
Là se trouve la source de la’acob. Léshoua est fatigué de la route. Il s’assoit à la source, c’est environ la sixième heure. Vient une femme une shomronit, pour puiser de l’eau. Léshoua lui dit : “donne-moi à boire”. Ses adeptes étaient allés dans la ville acheter de la nourriture. La femme lui dit : “comment, toi qui es un lehoudi, tu me demandes à boire, à moi qui suis une femme, une shomronît ?” Car les lehoudîs ne se mêlent pas aux shomronîts.
Léshoua répond et lui dit : “si tu connaissais le don d’Elohîm et qui est celui qui te dit “donne-moi à boire” toi tu lui aurais demandé et il t’aurait donné de l’eau vive”
Jean 4,6-10, traduction Chouraqui de la Bible, Desclée de Brouweer, 1985
Retable le baptême du Christ
sur le mur nord de la nef, restauré par Christian Sallé en 2001
et il arriva en ces jours-là que Jésus vint de Nazaret de la Galilée, et fut baptisé dans le Jourdain par Jean. Aussitôt remontant de l’eau, il vit les cieux déchirés, et l’esprit telle une colombe descendant sur lui. Et une voix des cieux “tu es mon fils, le bien aimé, en toi je me suis complu.”
Marc 1,9-11 synopse par L Deiss, Desclée de Brouwer -1975B 1985